La pandémie de COVID-19 a amplifié les limites d’un système de santé à bout de souffle, avec un déficit autour de 35 milliards d’euros de la sécurité sociale en 2021, l’épuisement des soignants, la dépendance sanitaire, la vétusté des structures étatiques…L’Etat, qui dépend des acteurs de l’assurance et des organismes complémentaires, se questionne sur leur place dans le système de soin. Ainsi, cela pose l’enjeu de la place des acteurs de l’assurance dans l’écosystème de la santé en France. En effet, face à ce constat, un fil rouge est ressorti de l’ensemble des travaux de l’étude Innover dans l’assurance santé : faire évoluer la relation assureur-assuré et personnaliser la proposition de valeur.
A l’heure où « la Grande Sécu » a rouvert les débats sur les organismes complémentaires dans le système de soins, plusieurs pistes autour de l’accompagnement des patients émergent. Notamment, avec l’usage de la télémédecine et des plateformes de prise de rendez-vous en ligne qui s’est accéléré et qui récupère les activités de ces acteurs.
Réaffirmer son importance dans le système de santé
Si les acteurs de santé veulent rester pertinents et mettre fin au débat, ils doivent se réinventer et revoir la valeur ajoutée.
Se donner une réelle ambition sur leurs actions de prévention : 70 % des acteurs interrogés reconnaissant un manque d’ambition et de moyen, ayant pour conséquence une très faible adoption de leurs services.
Tirer parti des données de santé, afin de personnaliser leurs offres d’assurance santé et accompagner les Français au quotidien.
Combattre l’intermédiation avec leurs adhérents face à l’arrivée des nouveaux acteurs comme Doctolib et Keldoc.
Ils s’accaparent la relation avec les patients : 60 % des acteurs indiquent qu’ils doivent se positionner en tant que point de contact principal afin d’apporter de la valeur à leurs bénéficiaires.
https://www.pwc.fr/fr/publications/sante-et-protection-sociale/innover-dans-l-assurance-sante.html