CCs12 fait « échec et mat » à la cybercriminalité

La Credit Card secured 12 (CCs12) révolutionne les achats sur internet et devient LA solution pour éradiquer la fraude sur internet.

L’idée est simple et pourtant il fallait y penser ! Cette start-up marseillaise qui vient de déposer son brevet dans plus de 150 pays, se fait fort de réduire à néant la fraude liée à la carte de paiement.  

Les dirigeants de CCs12 ne pouvaient plus rester les bras croisés à voir le nombre de victimes croître inexorablement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette gangrène mondiale a coûté en 2016, plus de 21 milliards de dollars dans le monde dont 800 millions d’euros en France ! Pire encore, le nombre de tentatives de fraude à partir de cartes bancaires françaises est passé de 2 millions en 2016 à 3,4 millions en 2017. Devons-nous encore attendre les statistiques de 2018 pour réagir ? CCs12 dit NON !

En inventant la carte de paiement CCs12, les dirigeants répondent à l’ultimatum de la Directive sur les services de paiement (la DSP2) lancé par la Commission européenne qui somme les banques de sécuriser définitivement les transactions bancaires avant le 14 septembre 2019.

En masquant une partie des données sécuritaires que contient la carte et en masquant également le nom ou le prénom de son propriétaire, CCs12 permet de sécuriser à 100 % les achats sur le net. De plus, si la carte CCs12 venait à être perdue ou volée, elle ne pourrait jamais être utilisée en vue d’un achat.

Inviolable et inutilisable en cas de vol

C’est une certitude, CCs12, dépourvue des informations – régulièrement détournées par des hackers qui usent et abusent du pishing, cette pratique malveillante sur la toile qui consiste à récupérer des informations personnelles des internautes –  ne pourrait pas être utilisée en cas de vol. Seul son propriétaire serait alors en possession des chiffres manquants et de son identité complète et assurerait ainsi au e-commerçant être le vrai propriétaire de la carte de paiement utilisée pour l’achat.

Mais alors comment agit-elle ? CCs12 masque la 2e ou 3e série de quatre chiffres sur les seize que contient la carte de paiement via des tirets, des points et/ou une grille de Cardan.  Née de l’invention du mathématicien Jérôme Cardan, cette grille permet de dissimuler un code dans une grille de chiffres appelée stéganographie et dont le cache révélateur sera adressé par courrier. Le risque de se faire voler le code dans la boîte aux lettres est alors anéanti !

CCs12 va plus loin encore en masquant le nom ou le prénom du titulaire de la carte et en supprimant le pictogramme. De ce fait, l’usurpateur ne sera plus en mesure d’indiquer ni le numéro de la carte de paiement ni même les nom et prénom de sa victime. Il sera alors stoppé dans son élan de commettre une fraude et faire de nouvelles victimes.

Mieux ! Dans le cadre d’un achat hors ligne, CCs12 pourra même assurer à un commerçant l’identité de la personne détentrice de la carte de paiement car le numéro de la Carte Nationale d’Identité, le CNI, sera apposé en haut à gauche au dos de la carte et pourra être vérifié à l’aide de sa propre carte d’identité. Enfin, CCs12 rend obsolète les conséquences du vol à la tire puisqu’elle ne fournit pas toutes les informations nécessaires à son utilisation !

CCs12 pourrait rapidement être mise sur le marché et offrir ses dernières heures de liberté à ce fléau mondial qu’est la cybercriminalité.

ENCADRE ou TIROIR

Et pourquoi pas un partenariat ?

CCs12 dans sa démarche citoyenne d’aide aux banques, aux (e)-commerçants, et aux consommateurs, ne serait pas hostile à un partenariat. L’union fait la force, dit l’adage, alors pourquoi ne pas unir chacun ses compétences pour mettre à terre ce démon virtuel. Le groupe Oberthur, à l’origine du cryptogramme dynamique, déclarait-il y a peu vouloir « freiner la hausse de la fraude aux achats sur des sites internet. Avec CCs12, il pourrait « éradiquer » cette fraude !  A méditer…