Ce printemps, BNP Paribas Asset Management a lancé pour la première fois des parts de fonds monétaires nativement tokenisées, en s’appuyant sur la technologie blockchain d’Allfunds et les services de BNP Paribas Securities Services. Ce projet pilote vise à améliorer l’efficacité opérationnelle et la transparence des transactions transfrontalières grâce à la tokenisation, avec des souscriptions et rachats exécutés en temps réel sur la blockchain. L’initiative s’inscrit dans le prolongement des expérimentations menées par l’Eurosystème en 2024 autour des monnaies numériques de banque centrale (wCBDC).
À l’international et en France, la tokenisation n’est plus une expérimentation d’initiés. Les « rails de paiement » internationaux sont déjà en cours de redéfinition : les smart contracts apportent la logique métier ; les stablecoins (et bientôt les dépôts tokenisés) offrent la liquidité instantanée ; des interfaces se créent entre infrastructures historiques et chaînes publiques. Comment allier conformité, interopérabilité et UX avant de découvrir, trop tard, qu’en matière de paiements, le « T+0 programmable » est devenu la norme ?
18h00 : Accueil
18h30 : La finance face à la tokenisation
Etat de l’art de la tokénisation, perspectives internationales et déploiement français
19h00 : Rôles fondamentaux de la tokenisation
La tokénisation dans l’investissement, le placement et la trésorerie : fonds monétaires tokenisés et stablecoins dans la gestion des flux. Quelle maturité et, en particulier, quelle capacité à absorber de gros volumes ?
19h45 : Cas réel : Maturité de la tokenisation de l’immobilier
Le patrimoine immobilier de l’Urssaf pourrait-il être tokenisé ?
20h15 : cocktail dînatoire
22h30 : FIN