Les français à la traîne sur l’utilisation des fintechs?

Un secteur en pleine croissance…

La fintech se démocratise. C’est ce qu’une étude réalisée par Capgemini, l’Efma et Linkedin revèle. Cette première édition du World Fintech Report (WFTR) révèle que les fintechs arrivent à croitre et à prendre des parts de marché à leurs concurrents (les institutions bancaires classique), notamment grâce aux jeunes générations. Hyper-connectées, elles utilisent grâce à leurs smartphones des services fintechs (comme le virement d’argent entre amis sur porte-monnaie virtuel). Les dirigeants d’entreprises accordent aussi de plus en plus de crédibilité aux fintechs. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir utiliser les services proposés dans ces nouvelles structures bancaires agiles. Les fintechs sont donc bien parties pour se faire une place dans l’écosystème hautement concurrentiel de la banque et de l’assurance.

…qui a des difficultés à se développer en France

Sans vouloir faire du french bashing, ce rapport indique que seulement 36% des français ont utilisé au moins une fintech au cours de cette année, un taux nettement inférieur à la moyenne générale de 50%. Et que dire du comparatif par rapport à la Chine, l’Inde et les Emirats Arabes Unis où les taux d’utilisation des fintech s’élèvent respectivement à 84%, 76% et 69% de la population ? Cette sous représentation de la France se retrouve aussi au niveau du nombre de fintech françaises représentées dans les classements. Il n’y en a qu’une dans le classement annuel de KPMG : Lendix (crowdlending).