Quand Tink, le fournisseur d’accès universel aux données et services bancaires, interroge 290 responsables à des niveaux hiérarchiques variés dans une sélection d’institutions financières européennes, les écarts observés dans leurs perceptions respectives de l’« open banking » au sein de leur organisation détonent singulièrement.
Les résultats de l’enquête menée par la startup rejoignent mes propres constats empiriques dans les établissements que j’ai l’occasion de « fréquenter ». Ainsi, un des hiatus les plus significatifs se révèle à la question de savoir si le concept est appréhendé comme une opportunité dans l’entreprise : en haut de la pyramide, 7 dirigeants sur 10 l’affirment… tandis que chez les « product owners », c’est-à-dire au plus près de la conception et de la réalisation des produits, ils ne sont que 45% à en convenir.