Alors qu’Ingenico annonce le lancement d’une solution facilitant l’émission de paiement via téléphone portable et que le groupe Oberthur Technologies lance un pilote avec deux banques pour faire de nos mobiles des terminaux de paiement sans contact, peut-on faire des technologies de paiement sans contact le prochain Eldorado des Fintech ?
Payer et recevoir des paiements avec son téléphone portable.
Les technologies de paiement sans contact ouvrent-elles de nouvelles voies de développement fructueuses pour les Fintech qui s’immiscent dans l’industrie du paiement ? En effet, si certaines d’entre elles ont développé des solutions permettant de consulter ses comptes en ligne et d’effectuer des virements (Leetchi et Slimpay par exemple), la prochaine tendance de l’innovation semble se diriger vers le paiement sans contact via téléphone portable. Cette prochaine étape impliquerait de faire de nos Smartphones de véritables portefeuilles virtuels qui seraient à la fois capable d’émettre des paiements et d’en recevoir. Plus besoin de carte bancaire ou de terminaux de paiements électroniques (TPE), l’iPhone dans notre poche pourrait nous permettre de payer nos courses ou de recevoir un paiement lorsque nous organisons un vide grenier.
Deux expérimentations mises en place par Ingenico et Oberthur Technologies
En tête de la quête vers l’émission de paiement sans contact, Ingenico annonce qu’il mettra à disposition de ses 6000 m-payers la solution TapHero. Celle-ci permet à chacun d’effectuer ses paiements en ligne, simplement en rapprochant sa carte bancaire de son téléphone portable. Plus besoin de rentrer ses coordonnées bancaires sur son écran tactile et de perdre du temps à cet effet. Côté réception des paiements, le groupe Oberthur Technologies développe en ce moment avec la jeune pousse Mobeewave l’application « FlyingM-pos ». Testée via un pilote impliquant plusieurs banques, elle viendra confirmer la possibilité de faire d’un téléphone portable un terminal de paiement à part entière. Derrière ce pilote, le grand défi sera de prouver que l’application peut fournir un niveau de sécurité suffisamment élevé aux parties prenantes d’une transaction. En attendant les résultats de ces deux expérimentations, il ne tient qu’aux Fintechs déjà positionnées dans cette industrie d’essayer de créer des solutions parallèles, plus légères et plus agiles. Un Eldorado est peut-être au bout du chemin…