TPE et PME, voici ce que vous coûtent vos paiements

Découvrez un article rédigé par GoCardless.

En tant que petite ou moyenne entreprise, maîtriser vos coûts est essentiel. En particulier, mobiliser du temps et des ressources internes sur la gestion des paiements peut nuire à votre productivité. Saviez-vous que la gestion du poste clients coûte aux entreprises françaises environ 1,6 % de leur chiffre d’affaires ? Autant d’argent qu’elles pourraient consacrer à des tâches stratégiques comme l’innovation ou la prospection.

 

Le coût de la gestion des paiements recouvre bien plus que les frais de transaction. Quels sont ces coûts cachés ? Comment y remédier ? Décryptage.

La plupart des entreprises sous-estiment le coût réel de leurs encaissements. Elles s’attardent sur les frais de transaction, les plus visibles, mais ignorent les coûts indirects qui plombent la rentabilité de leurs paiements et freinent leurs ambitions. Gestion manuelle, intégration, retards et autres échecs… l’ensemble de ces coûts forme le TCO, ou coût total de possession, que vous devez prendre en compte pour bien évaluer l’efficacité de vos paiements et de vos processus actuels.

Le TCO de vos paiements se décline en deux grandes catégories : les coûts de gestion des paiements et les coûts des inefficacités de paiement.

 

Coûts de gestion des paiements

Création et envoi des factures, suivi des statuts de paiement, réconciliation bancaire, mise à jour des systèmes… Sous sa forme traditionnelle, la gestion des paiements en interne implique de nombreuses tâches manuelles chronophages. Ces dernières sont aggravées par les modes de paiements lents : en France, les chèques sont encore largement utilisés et ce, malgré un délai de traitement moyen de 22 jours !

De son côté, le virement bancaire représente la quasi-totalité des paiements en B2B alors qu’il faut deux à trois jours pour l’exécuter. Ce que coûte aux entreprises ce « délai de flottement » ? 200 milliards d’euros par jour selon la Commission européenne.

Lorsqu’il est géré en interne par l’entreprise, le paiement bancaire (des paiements effectués directement d’un compte vers l’autre), pourtant sûr et rapide, génère également des lourdeurs administratives. Envoi des mandats et des requêtes de paiement à la banque, délais de réponse, réconciliation, maintenance technologique… toutes ces opérations font perdre aux entreprises un temps précieux qu’elles pourraient consacrer au développement de leur activité.

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Le nombre de salariés à temps plein mobilisés sur la gestion des paiements par 86 % des entreprises, selon Forrester

Si vous acceptez plusieurs moyens de paiement ou collectez des paiements en devises, vos coûts de gestion incluent aussi le développement et la maintenance de différents systèmes de paiement.

Enfin, dans un environnement réglementaire en constante évolution, vous devez prendre en compte les coûts de mise en conformité de vos outils et processus.

 

Coûts des inefficacités de paiement

Associée à la gestion manuelle, des moyens de paiement sous-optimaux engendrent des inefficacités qui peuvent coûter cher aux entreprises.

Vos clients vous règlent essentiellement par carte bancaire ? Ces paiements sont susceptibles d’échouer à cause des risques de perte et de vol, des problèmes d’expiration et de plafond. Or, un taux d’échec élevé peut entraîner des créances irrécouvrables et une perte de revenus. Son coût ? Entre 11 % et 15 % de la valeur des paiements à recouvrer.

Aux échecs de paiement s’ajoutent d’autres inefficacités.

– Retards de paiement : en France, le délai de paiement moyen est de 20 à 30 jours. Les petites et moyennes entreprises sont les plus touchées, alors même qu’elles forment l’essentiel du tissu économique. Les conséquences peuvent aller du simple écart de trésorerie à la faillite en bonne et due forme.

– Abandons de panier : un prospect peut arrêter son achat si sa méthode de paiement préférée n’est pas proposée. Un manque à gagner non négligeable pour les petites entreprises !

– Fraude : elle coûte aux entreprises 1,46 % du chiffre d’affaires. Les mesures de prévention traditionnelles, comme l’authentification forte du client (SCA) pour les paiements par carte, créent des frictions dans les parcours d’achat et impactent les taux de conversion.

– Attrition involontaire : suite à une carte bancaire qui expire par exemple, ce qui nuit à vos revenus et à l’expérience client.

14 %

Le taux d’attrition annuel des abonnés qui paient par carte, contre 4 % pour ceux qui paient par prélèvement bancaire.

 

La solution ? Externaliser le paiement

Le meilleur moyen de remédier à ces coûts élevés est de confier la gestion de vos paiements à un tiers de confiance spécialisé. En plus de vous éviter la mise en place de plusieurs systèmes et d’une équipe à temps plein dédiée au paiement, vous profitez d’une solution tout-en-un évolutive pour encaisser plus vite, d’une manière plus sûre et pour moins cher.

Spécialiste du paiement bancaire depuis douze ans, GoCardless facilite vos paiements ponctuels et récurrents dans plus de 30 pays, du prélèvement jusqu’à la réconciliation en passant par la gestion des mandats et la représentation automatique des échecs.

À la clé : une trésorerie préservée, d’importantes économies et plus de temps pour vous consacrer à l’essentiel.

Toni Gregory

Senior Content Marketing Manager

GoCardless